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 Human Antivirus. |#| Rei&Koichi

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Kobayashi Koichi
Kobayashi Koichi
Profil : né le 12.12.1998 à tokyo, japonais, employé d'ishikawa corporation depuis l'année de ses 18 ans

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MessageSam 4 Fév - 1:04 (#)
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Quelques mois s’étaient écoulés depuis les événements de novembre. Depuis ce bal où une jeune femme avait été tuée. Le nombre des patrouilles avait été revu à la hausse, comme leur fréquence et l’effectif qu’engageait l’entreprise. On les testait souvent. On les interrogeait. On leur demandait de noter tout ce qu’ils voyaient, entendaient, pensaient par rapport aux événements. Des rapports détaillés, plus fatigants encore que les journées qu’ils passaient à arpenter les rues de la capitale. L’entreprise souhaitait s’étendre, mais il fallait pour cela que les résultats soient concluants, que les participants se sentent en sécurité. Laisser un meurtrier courir était impensable. Ils devaient l’arrêter.

Un poignet paresseusement appuyé sur le volant de sa voiture, stationnée à quelques mètres de l’entrée d’un magasin plutôt fréquenté du quartier, Koichi attendait. C’était la troisième fois cette semaine. La troisième fois en trois jours. À croire que son rôle n’était plus simplement d’assurer le bon fonctionnement des couples, mais également de remettre en question l’honnêteté d’autres personnes. Cela lui avait sérieusement posé question, au début ; jusqu’au moment où il avait découvert le visage de la personne qu’il devait prendre en filature.
Rei Yanagi. Celle qui, comme d’autres, avait parlé au moment où elle aurait dû se taire.

C’était plus qu’une question de suivre des civils. C’était une question de protection. La fille qui est morte ce soir-là aurait pu être Hyeri. La personne qui s’en est prise à elle aurait pu lui arracher la personne qui lui était la plus chère. Cette seule pensée l’avait convaincu de continuer, lorsqu’il était rentré le premier jour et avait commencé à se poser tout un tas de questions. À quel point pouvaient-ils s’introduire dans la vie des autres ? Si le contrat stipulait que les participants acceptaient une enquête sur leur personne, qu’en était-il de ceux qui n’étaient pas inscrits dans le robot ? Il ignorait si elle l’était, mais on leur demandait rarement d’enquêter sur les clients. Ça, c’était le job des informateurs.

Dans cette voiture, il devenait fou. Le silence total. Pas d’autorisation de passer un appel, pas d’autorisation de faire autre chose qu’observer. Observer, suivre, écouter. Quand il le pouvait. Mais de qui se moquait-on ? Évidemment, qu’il le pouvait, dans une moindre mesure. Ishikawa prenait des libertés qu’il n’aurait pas dû avoir. Alors, ses heures, il les passait à penser, penser et repenser, à réfléchir à ce qui posait problème, sans jamais réussir à identifier ce qui clochait. Comment aurait-il pu ? Il était né avec ces lunettes teintées et n’avait entrevu la vérité qu’un bref instant.

Il était temps qu’elle sorte de ce bâtiment. La journée ne finirait pas, mais il pourrait continuer la poursuite. Peut-être même se dégourdir les jambes ? Si seulement il avait eu raison.

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MessageJeu 16 Fév - 16:45 (#)
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Depuis quelques semaines, les jours de Rei étaient étonnamment plats, routiniers. Il y avait bien quelques changements qui s'opéraient dans l'air, mais la jeune femme faisait au mieux pour continuer à vivre normalement, comme si de rien n'était. Elle ne devait éveiller les soupçons de personne. En vérité, depuis le bal organisé par Ishikawa, Rei savait qu'elle devait se faire toute petite. Son intervention stupide menaçait peut-être de mettre la puce à l'oreille des chiens de Akai Ito. Si elle avait trouvé un allié en ce super médium, rien n'était encore tout à fait sûr.

Tous les jours de la semaine, Rei s'efforçait donc d'être une fille comme les autres. Elle se rendait à son travail, puis retournait chez elle ou sortait avec des amies. La vie normalement admise pour les jeunes femmes de vingt ans. Une fois rentrée, cependant, elle s'inquiétait pour Gô, pour Tender Love. Elle avait l'impression de faire quelque chose d'illégal – aux yeux du géant de l'industrie technologique, sûrement l'était-ce. Pourtant, ils ne faisaient rien de mal. Ils donnaient simplement un coup de pouce à ceux pas franchement convaincus par la machine. Qu'ils le restent, pas convaincus. Qu'ils ne le soient jamais.

Ce jour-là encore, Rei s'accordait une sortie shopping avec trois de ses amies. Un samedi après-midi ensoleillé qui motivait Tokyo à sortir de chez lui. Le grand magasin était fréquenté, et une sorte de joie communicative flottait dans l'air. Comme si les lieux étaient heureux de revivre enfin. Rei elle-même se sentait d'une incroyable bonne humeur. Un bubble tea en main, elle aspirait le thé glacé tout en écoutant ses amies parler du petit-ami de la plus timide de la bande. C'était fou, qu'elle ait trouvé l'amour sans Akai Ito ! Rei s'efforça de ne pas lever les yeux au ciel. Puisqu'elle le disait et le répétait !

Mais c'était bien autre chose qui intéressait la jeune femme. Elle faisait semblant de ne pas l'avoir remarqué. Il fallait dire qu'elle l'avait découvert par le plus grand des hasard. C'était Gô, fin observateur, qui avait simplement remarqué cette voiture inconnue au quartier. Sa question l'avait interloqué. Un nouvel occupant dans l'immeuble ? Impossible. Rei l'aurait su, elle n'avait vu aucun camion de déménagement, de plus, la concierge l'aurait certainement mentionné, si ça avait été le cas. Ça pouvait être un hasard. Ce n'était pas le genre de voiture tape-à-l’œil. Et s'il n'y avait pas eu son frère, Rei ne l'aurait jamais remarquée. Il était plutôt doué. Le truc, c'était qu'elle avait désormais un mauvais pressentiment. Plusieurs options s'offraient à elle. La plus belle – et donc, la moins probable – c'était qu'un chasseur de tête l'avait enfin repérée et l'observait afin d'être sûr qu'elle soit un bon investissement. Une autre suggérait que ce soit un de ces hommes dont elle s'était payé la tête. Et la troisième, que ce soit un agent à la solde d'Ishikawa. Mais non, ça ne pouvait être cette dernière proposition. C'était trop fou. Rei choisissait de croire à la deuxième.

Et elle espérait que ce soit ça. Elle devait en avoir le cœur net. « Kiriko ! » Jetant son gobelet dans la poubelle la plus proche, Rei coupa net la discussion en cours, surprenant ses amies. « Tu me prêtes ton trench ? T'avais dit que t'adorais ma veste, on échange ? » Prise de court, Kiriko accepta, fixant d'un œil halluciné l'exubérante Rei s'éloigner après une simple excuse et un signe de la main. « On se retrouve plus tard ! » Filant dans la foule, Rei fouilla son sac pour en sortir ses lunettes de soleil, qu'elle glissa d'un doigt le long de son adorable petit nez. S'arrêtant à un coffee shop, elle porta le carton sur lequel reposait deux grands gobelets de café fumants. Elle quitta le magasin par une porte transversale, cherchant des yeux le véhicule convoité. Un sourire vrilla le coin de ses lèvres.

De grandes enjambées la menèrent de l'autre côté de la route. Contournant la voiture par l'arrière, Rei essaya de distinguer le profil de l'homme qui la suivait. Il ne lui disait rien, mais elle ne voyait pas très bien. Prenant une grande inspiration, elle marcha droit vers le véhicule, souhaitant afficher une confiance débordante, alors qu'une étrange panique s'installait en elle. Se plantant à côté de la voiture, côté passager, elle se pencha pour apercevoir l'homme, qui regardait de l'autre côté, concentré. Rei roula ses lèvres l'une contre l'autre. Elle avait la drôle d'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Mais elle devait se tromper. Affichant un petit sourire charmeur, elle toqua de deux coups à la vitre, faisant ensuite un signe de la main quand il la regarda. « Hello ! Je peux entrer ? » De son autre main, elle leva le carton sur lequel reposaient les deux cafés. Son cœur battait fort, elle avait l'impression de se jeter dans la gueule du loup. ... Excitant !

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MessageJeu 16 Fév - 19:54 (#)
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À faire la même chose tous les jours, Koichi allait devenir fou. Ce n’était pas vivre que d’emboîter le pas aux autres, heure après heure, seconde après seconde, sans manquer le moindre geste. On lui avait pourtant ordonné de prendre cette femme en filature, et sa dévotion, alors qu’il attendait que le temps passe dans cette voiture, n’avait d’égale que sa conviction. Pour un projet moins prometteur qu’Akai Ito, il n’aurait jamais accepté de se plier à de telles conditions de travail. Une croyance qui, même si elle était belle, était loin de la vérité, quand on parlait d’un aveugle comme lui.

Il réfléchissait beaucoup, au volant de sa voiture. Il questionnait son comportement des derniers mois, les discussions qu’il avait avec Rina. Il se demandait si les choses se passaient vraiment comme il l’avait espéré, lorsqu’il s’était engagé dans la patrouille. Son idéal était celui de la paix, de la médiation, dans le pire des cas. Être assis dans cette voiture pour observer cette femme n’avait strictement rien à voir avec ce qu’il imaginait au départ. Pourtant, les valeurs qu’Ishikawa et ses parents lui avaient inculquées prenaient le pas sur sa raison et le poussaient à rester là, silencieux, dans un véhicule stationné à quelques mètres d’un magasin.

Si on lui avait donné l’occasion, il aurait préféré être ailleurs. Sa conscience le torturait étrangement. On lui avait bien dit de n’en parler à personne, pas même à Hyeri. Toutes ces personnes qui circulaient dans Tokyo, riaient, profitaient d’une belle journée. Il aurait souhaité être comme eux, ne pas avoir à agir comme une simple taupe. N’était-ce pas ce qu’il était, dans cette voiture ? Cette sensation le rendait plus anxieux que jamais. Il ne faisait que son travail, mais son travail ne lui avait jusqu’alors jamais paru aussi peu justifié. Ishikawa devait avoir de bonnes raisons de faire surveiller cette femme. Des raisons qu’un petit employé comme lui ne pouvait pas imaginer, c’est pour cela qu’on lui avait caché. Il ne voyait pas d’autre solution.

Koichi sursauta derrière son volant quand on frappa à la fenêtre. Il ne dormait pas ! Il faisait juste une petite pause. Et il était stationné sur un endroit autorisé. Ses yeux se firent plus ronds que jamais lorsqu’ils croisèrent le chemin de ceux de Yanagi. L’espace d’un instant, il songea à prétendre qu’il n’avait pas remarqué sa présence. Un plan qui aurait pu marcher, s’il n’avait pas eu cette réaction particulièrement flagrante au moment où elle s’était manifestée. Était-ce vraiment ainsi qu’échouait sa mission ? Il se sentait pitoyable.

« Euh, pourquoi ? » demanda-t-il après avoir ouvert la fenêtre de quelques centimètres, avec un air dont l’innocence laissait cruellement à désirer.

Son regard scruta le visage de la jeune femme durant quelques secondes. Rien qu’ainsi, il l’entendait parler, le soir du bal, et remettre en question la tolérance et l’efficacité du programme. Ceux qui osaient se mettre en travers du chemin du robot n’avaient généralement pas de justification recevable. Eux, ils possédaient des chiffres, des données, des informations en tous genres. Il se demandait si cette fille avait d’autres raisons. Serrant fermement les mâchoires, Koichi posa les yeux sur les cafés qui tenaient dans le carton. Après trois longues journées passées dans cette voiture, à tourner en rond dans Tokyo pour ne pas perdre sa trace, c’était sûrement le meilleur argument qu’elle aurait pu trouver.

« Allez-y. » reprit-il après avoir déverrouillé la portière, alors qu’il appuyait son dos sur le fond de son siège en espérant l’étirer. Il ne lui restait rien à faire maintenant, si ce n’était prétendre qu’il ne la suivait pas. Restait à voir à quel point il allait être crédible. « Je vous dépose quelque part ? »

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MessageJeu 16 Mar - 16:35 (#)
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Elle n'allait pas le laisser s'en tirer comme ça. Elle devait savoir ce qu'il lui voulait. Qui il était. Tout irait bien, elle ne craignait rien. Après tout, ils se trouvaient en plein jours, il y avait plein de témoins autour d'eux. Oui. Rei se disait sincèrement que tout se passerait bien. Voilà pourquoi elle se manifesta à l'homme qui, elle le pensait très honnêtement, la suivait. Deux cafés en signe de paix, elle toqua donc à la vitre côté passager, jouant de charme juvénile. Un sourire franc et charmeur aux lèvres, elle le salua chaleureusement. Du moins, autant qu'elle put alors qu'un stress évident se prenait d'elle. La jeune femme ne devait rien montrer. Faire comme si de rien n'était. Entrer dans sa voiture. Peut-être se jeter dans la gueule du loup ?

Ne répondant à son interrogation que d'un sourire taquin, Rei retint à peine la moue victorieuse qui se peignait sur ses traits, lorsqu'il déverrouilla la portière. Le remerciant d'un signe de tête, elle se glissa habilement dans le véhicule. L'odeur du café emplit rapidement l'habitacle. « Ne soyez pas si nerveux. » Pourquoi ce ton doucereux ? Elle allait passer pour ce qu'elle n'était pas, si elle continuait comme ça. Pouffant un peu, Rei se saisit d'un des gobelets, le tendant à l'homme dont elle ignorait encore tout. « Tenez, buvez ! Vous avez l'air épuisé, ça vous fera du bien ! » Se saisissant de l'autre gobelet, elle but elle-même une gorgée de café. « Promis, y a pas de substance bizarre ! Si vous voulez, on peut même échanger ! » Elle fit mine de lui donner son gobelet.

Restant un instant silencieuse, Rei observa la foule anonyme qui se pressait non loin. De temps en temps, presque mécaniquement, elle buvait une gorgée de café. Dans un soupir, elle rompit le silence. « Je m'appelle Rei, et vous ? » Elle avait l'impression qu'il ne servait à rien de mentir là-dessus. « J'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelque part... Je me trompe ? » Ses yeux se plissèrent, sondant l'homme assis à ses côtés. Ses mains serraient son gobelet, alors qu'une vague panique secouait son être. D'un vague geste de la main, elle désigna la route. « On si on se promenait ? » Pour aller où ? Ça, Rei l'ignorait encore. Mais peut-être avait-elle besoin de gagner du temps ? Et de refermer toute seule le piège autour d'elle ? Maline.

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MessageDim 26 Mar - 0:29 (#)
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Jamais Koichi n'aurait imaginé se retrouver dans une situation aussi problématique que celle dans laquelle il était désormais coincé. La femme qu'il prenait en filature, cette fauteuse de trouble qu'il devait épier, normalement sans se faire remarquer, n'était pas aussi aveugle qu'il ne l'avait naïvement pensé. Ou alors était-ce lui qui, dans cette voiture, tenait plus du taxi que de l'agent en service? Il n'était ni assez bête, ni assez engourdi pour y croire. Malheureusement pour elle, cela ne fit que renforcer son sens du devoir, quand il songea que, peut-être, d'autres personnes l'avaient mise au courant de ce qu'il se passait. Il ne pouvait s'être trahi seul.

Un profond soupir échappa à l'agent Ishikawa quand la jeune femme prit place à l'intérieur de la voiture et qu'il vérifiait, d'un regard rapide, si rien de trop compromettant ne se trouvait à vue. Les micros du véhicule étaient dissimulés, la radio semblait éteinte. À première vue, rien de bien dangereux. Pourquoi son coeur battait-il si vite, alors? Son travail était tout à fait honorable, il avait de bonnes raisons de se mettre à la poursuite des individus qui, sans raison aucune, se permettaient de remettre en question l'efficacité du robot. De tels élans de conscience et d'humanité, hélas, ne faisaient pas bon ménage avec ses obligations. Voilà pourquoi il resta un instant silencieux, à observer la jeune femme, dont les propos provoquèrent une nouvelle poussée d'adrénaline. « Je ne suis pas nerveux, » rétorqua-t-il, presque du tac au tac, en saisissant à deux mains le gobelet que lui tendait la jeune femme, « juste fatigué, comme vous dites. »

Les cernes qui creusaient ses yeux ne l'autorisaient pas à mentir, et sans prêter plus attention que cela aux paroles de Rei, il porta le gobelet à ses lèvres pour en prendre une longue gorgée. Si le café était empoisonné, il ne lui restait que quelques secondes à vivre. L'espace d'un instant, il oublia jusqu'à la présence de la jeune femme dans la voiture, trop heureux de pouvoir enfin profiter d'un peu de café. Un moindre réconfort qui, malgré tout, produisait son petit effet.

La question suivante remis en état d'alerte son esprit engourdi. « Koichi. » Mais c'était tout ce qu'elle devait savoir, si elle devait vraiment apprendre quelque chose. « C'est possible, je ne me rappelle pas, en tout cas. » À Ishikawa, on leur apprenait à se montrer convainquant et impassible lorsque c'était nécessaire. Pas de mouvement d'humeur incontrôlable, des mots pesés avec précision. Il était temps pour lui de prouver que sa première formation, si elle remontait à quelques années déjà, n'était pas totalement inutile. « Si vous voulez. » Faisant fi de son coeur tremblant d'inquiétude, le conducteur effleura un bouton, qui changea de couleur au moment même où de petits portes gobelets émergeaient du centre du tableau de bord, entre les sièges. Il prit une gorgée de café avant de poser le contenant dans l'un des espaces prévus, un sourire aux lèvres.

« J'espère que ce café ne manquera à personne. » Reprit-il finalement, alors que la voiture entamait une course paisible dans les rues de la capitale et que l'agent guettait, de temps à autre, les différents voyants du tableau de bord. « Vous achetez souvent à boire à des inconnus? »

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MessageLun 12 Juin - 12:54 (#)
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Qu'est-ce qu'il lui prenait ? Depuis quand Rei était à ce point casse-cou pour oser entrer dans la voiture d'un inconnu qu'elle pensait qu'il la suivait ? Elle serait bien aidé si on retrouvait son corps mutilé, assassiné ! Elle espérait au moins qu'il ne la défigurerait pas. De toute façon, la jeune femme savait qu'elle mourrait sûrement jeune. S'il pouvait juste faire ça vite, elle détestait souffrir ! Avait-on le droit d'essayer de charmer son stalker ? Mais Rei ne voulait pas trop s'avancer. Peut-être qu'elle se trompait sur toute la ligne, qu'elle n'avait seulement imaginé se faire suivre. Ah, elle aurait bien l'air maline, là. Non, son impression était la bonne, elle en était persuadée. Seulement, cet homme ne lui avouerait sûrement pas si facilement si c'était le cas. Pas du tout, même. Mais Rei n'était pas du genre à abandonner non plus.

Prêcher le faux pour avoir le vrai, ça la jeune femme savait faire. Lorsqu'elle abordait des filles, Rei ne savait jamais si elle avait une chance ou non. Pour ce faire, elle devait bien, mine de rien, se renseigner sur leurs préférences. Mais cet homme semblait rompu à l'exercice. Juste fatigué ? Un sourire au coin des lèvres, Rei acquiesça. S'il le disait. L'observant apprécier son café, elle but elle-même une gorgée du sien, espérant que le partage de cette boisson l'aide à se confier. « Koichi ? » Non, finalement, ce prénom ne lui disait rien de particulier. Un ancien camarade de lycée ? En tout cas, Rei se promit d'essayer de ne pas l'oublier ! Tentant d'en savoir plus, elle se heurta à nouveau à un mur. Hochant la tête comme pour signifier qu'elle comprenait, la belle plongea néanmoins plus avant dans la confusion. Bien évidemment, s'il la suivait suite à une mauvaise expérience avec elle, c'était certain qu'il ne le lui dirait pas ! Qu'il était malin. Voulait-il la piéger ? Rei n'arrivait pas à lire en lui, c'était un peu frustrant.

Elle aurait dû en rester là. Sûrement. Mais sa curiosité l'emportait. Mais quand même... Proposer à ce qu'ils se promènent en voiture... Pourquoi ne pas aussi lui donner un itinéraire peu fréquenté, histoire qu'il l'élimine loin des regards ? Bravo Yanagi ! « Wah ! Elle est super moderne, votre voiture ! » Ses yeux brillèrent d'admiration. Accrochant sa ceinture, elle posa elle aussi son gobelet dans l'espace prévu. « Oh non ! Ne vous inquiétez pas, il était pour vous. » Croisant ses longues jambes, la belle fit face à la route. « Vous êtes mignon. » Est-ce que cela expliquait suffisamment son geste ? « Vous sembliez au bout de votre vie. Et du café, c'est toujours réconfortant, non ? » Elle sourit au profil de Koichi. « Oh mais peut-être... Vous attendiez quelqu'un ? Un rendez-vous ? » Réussirait-elle à le faire parler ? « On vous a posé un lapin ? » Pourtant, il était mignon... Non ?

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MessageMer 21 Juin - 20:26 (#)
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Il était hors de question que Koichi donne davantage d’informations à Yanagi. Ce qu’elle savait déjà, ou pensait savoir, était amplement suffisant, et il n’avait aucune envie de lui laisser la chance d’en apprendre plus sur lui. C’était trop dangereux. Pas qu’elle ait l’air particulièrement mauvaise ou méchante, mais qui pouvait savoir de quoi étaient capable les anarchistes qui souhaitaient transgresser des règles que la société commençait à accepter ? Ishikawa travaillait en collaboration de plus en plus étroite avec le gouvernement, il était hors de question de laisser des idiots prétendre qu’ils mentaient. Car il n’y avait évidemment que des idiots pour oser contester des données établies et vérifiées plusieurs fois, sans compter qu’elles étaient également approuvées par la société dans laquelle ils vivaient ou, tout du moins, par le plus grand nombre.

Alors oui, il s’appelait Koichi. Koichi Kobayashi, de son nom de famille, mais cela non plus, elle n’avait pas besoin de le savoir. Les informations à divulguer et à dissimuler, on les leur avait indiquées avec précaution. Le prénom et le nom étaient admis. Quel mal y avait-il, après tout, à être agent Ishikawa ? Il savait néanmoins que son travail, depuis quelques semaines, s’affiliait davantage à de la surveillance – il se refusait de l’appeler espionnage – qu’à de la véritable médiation. L’entreprise avait décidé de passer à la vitesse supérieure et de ne laisser aucune chance aux personnes qui souhaitaient se mettre en travers de son chemin. C’était une méthode particulière qu’il désapprouvait un peu, mais si la direction avait pris cette décision, ce devait être la bonne. Qui était-il, avec sa petite formation, pour juger de ce que choisissaient les têtes pensantes ?

« Et encore, c’est juste le porte-gobelet. » répondit-il en riant. Ishikawa leur fournissait le meilleur matériel, voiture de société comprise. Conduite assistée, GPS performant, commande vocale, parcage automatique. Gravir les échelons dans l’entreprise offrait des options toujours plus nombreuses, et il osait espérer acquérir les siennes, un jour. Sans en avoir idée, les agents et clients se laissaient avoir par les privilèges qu’offraient la firme. C’était un piège sucré où ils tombaient comme des mouches. Tous, sans exception. Portant son café à ses lèvres à nouveau, Koichi se contenta de sourire aux propos de la fausse ingénue. « Vraiment ? Vous avez l’air de m’avoir bien observé. » Certainement pas autant que lui, mais il ne pouvait lui dire. « Vous êtes bien curieuse, vous êtes sûre que vous m’avez apporté un café par hasard ? » La contre question. Il n’était pas médiateur pour rien. On lui avait appris à discourir et à parler avec les personnes qui posaient problèmes, à trouver la faille pour ne pas les laisser obtenir gain de cause, mais pour prendre le dessus sur eux. Cela lui permettrait de gagner un peu de temps et de trouver une excuse digne de ce nom pour répondre à la demoiselle qui venait de s’imposer à lui.

Il reposa sur le porte-gobelet le récipient plein de boisson chaude, continuant sa route tranquillement au travers des rues en évitant soigneusement de croiser la route de la tour Ishikawa. « Vous êtes japonaise ? » se permit-il de demander, alors qu’il tendait le cou pour vérifier que la circulation était sûre. Vu la taille de cette femme, il n’aurait pas été étonné d’apprendre qu’elle possédait d’autres origines.

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