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 1st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi

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Akai Ito
Akai Ito
MessageMer 10 Fév - 0:10 (#)
Premier rendez-vous : Hyeri & Koichi

Vous avez tous les deux reçu un message de la part de l'entreprise Dans ce message, les indications sont claires, précises : quelqu'un a été trouvé pour vous et l'on vous donnait rendez-vous le week-end suivant pour la première rencontre. Celle-ci se déroule dans les locaux d'Ishikawa Corporation, dans une salle aménagée comme un petit salon de thé offrant des boissons chaudes et des pâtisseries. À vous de décider comment vous réagirez lorsque vous verrez qui se trouve devant vous ♥



Règles:
Favorisez les messages courts (ou au moins pas les pavés), car ce rp servira à déterminer votre Love Rate ;)
Kobayashi Koichi
Kobayashi Koichi
Profil : né le 12.12.1998 à tokyo, japonais, employé d'ishikawa corporation depuis l'année de ses 18 ans

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1st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi TIyCqup125/2001st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi 7Fssk4f  (125/200)
MessageMer 10 Fév - 12:13 (#)
C’était arrivé, enfin ! Depuis combien de temps avait-il rempli ce formulaire, attendu qu’on lui annonce une correspondance ? Trop longtemps, sans doute, mais aujourd’hui lui offrait la joie de constater que cette attente n’était pas vaine. Il avait reçu un message qui lui annonçait un rendez-vous, quelques jours plus tard, avec une certaine Moon Hyeri, et il avait été transporté de joie ! Certes, il y avait Haruto, Rina, mais la décision du robot était, à ses yeux, tout aussi importante, comme il s’agissait d’une certitude pour l’agent Ishikawa : le robot fonctionnait.

C’est pour cela qu’il se mit sur son trente-et-un, le jour J arrivé, sans pour autant en faire de trop. Les employés recevaient l’autorisation de délaisser leur uniforme bicolore pour l’occasion, et Koichi s’était vu octroyer un jour de congé afin de profiter de sa chance. Avant de partir de l’appartement, il avait même appelé son père pour lui dire à quel point il était inquiet, pour lui demander des conseils. Mais que savait-il, lui qui était marié avec une personne qu’il connaissait avant le lancement de l’Akai ? Il raccrocha rapidement.

Alors qu’il faisait route vers l’ancienne tour 109, de nombreuses questions traversaient l’esprit de l’agent Ishikawa. Il se demandait à quoi allait ressembler la salle de rendez-vous, il imaginait la personne qui se trouverait face à lui. Dans un sens, il était rassuré, car le robot avait déjà couplé deux hommes ensemble et, à sa connaissance, Hyeri n’était pas un prénom masculin… Ou peut-être l’était-ce ? Sa réflexion allait trop loin, certes, mais il ne pouvait s’en empêcher : l’impatience était trop grande.

Il arriva à l’avance. Il avait mal calculé, en vérité, mais ce n’était pas grave ! Il savait que l’entreprise ne chipotait pas pour ce genre de choses, et il constata avec joie qu’il pouvait déjà entrer, ce qu’il fit sans attendre. Alors, son regard se posa sur la décoration de l’endroit, sur la délicate odeur de thé qui flottait dans l’air, tant les techniciens étaient doués pour simuler des ambiances particulières, et son sourire s’agrandit quelque peu. C’était cool. Cool, mais stressant.
InvitéInvité
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MessageJeu 18 Fév - 1:40 (#)
Sept robes, quatre paires de chaussures, et trois sac à mains plus tard, Hyeri mit enfin un pied hors de son appartement. Refermant la ceinture de son imperméable de grande marque – cadeau un peu trop cher de Tae Jun pour son dernier anniversaire – elle jeta un regard vers le ciel gris. Ce ne serait pas un mauvais présage, elle en était persuadée. D'un pas décidé, la jeune Coréenne quitta son appartement. Le train lui semblait la meilleur option pour se rendre à Shibuya. Elle qui roulait déjà si peu dans la capitale, prendre le volant dans son état ne lui avait pas semblé être une bonne idée. Son cœur battait à un rythme anormalement rapide, depuis qu'elle avait lu ce message.

Assise sur la banquette du train qui l'emportait vers son rendez-vous, Hyeri ouvrit son sac à main, avant d'en sortir un miroir de poche. La stature droite, elle corrigea les éventuels défauts encore visibles. Et s'il ne la trouvait pas à son goût ? Si ses traits coréens ne lui plaisaient pas ? Son patronyme ne laissait aucun doute sur l'origine de la personne qui le nommait. Qu'avait pensé... Kobayashi-san ? Koichi-kun ? Kobayashi-kun. Non, Koichi. Poussant un soupir, Hyeri se dit qu'elle aviserait une fois devant lui. D'un mouvement délicat du poignet, elle releva sa montre. Dans peu de temps. Un dernier coup d’œil à son reflet, elle passa délicatement une main dans ses cheveux. Un geste sec ferma définitivement le miroir, rapidement glissé dans la poche interne de son sac à main. La jeune femme détestait se poser trop de questions, se sentir faible face à l'inconnu.

Pourtant, ce jour, elle l'avait tant attendu. Hyeri se souvenait de sa légère vexation lorsque Tae Jun lui avait annoncé être couplé. Avant elle. Elle qui espérait si fort depuis bien des mois. Elle qui avait convaincu plusieurs de ses amis à s'y inscrire, qui recevaient avant elle ce fameux message. Mais qu'importe, enfin Hyeri s'avançait vers cette tour, dans laquelle elle s'était si souvent imaginée pénétrer pour rencontrer l'homme qui lui était destiné. Remontant la lanière de son sac sur son épaule, elle se composa le visage le plus serein possible, tandis que ses pas la guidaient à l'intérieur du bâtiment. Devant la salle qui avait été aménagée rien que pour eux, la Coréenne marqua un temps d'arrêt. Tentant de discipliner son cœur, elle prit une profonde inspiration. Chassant ses dernières inquiétudes – ce moment était-il aussi important pour lui que pour elle ? – elle entra. Kobayashi Koichi se tenait déjà devant elle. La constatation plu étrangement à Hyeri, arrivée pile à l'heure.

« Kobayashi-san ? Enchantée, je suis Hyeri ! » Son accent avait plus ou moins bien été contrôlé. Elle s'était délicatement inclinée, avant de se redresser, un sourire chaleureux accroché à ses lèvres vermeilles. « J'espère ne pas vous avoir fait trop attendre... » Sa voix se perdit alors que ses mains défaisaient lentement le nœud de la ceinture de son manteau, tandis qu'elle observait les lieux. Quand son regard retomba sur Koichi, son sourire s'agrandit. « C'est vraiment beau, n'est-ce pas ? » Hyeri n'avait pas été plus heureuse lorsque, petite, elle avait reçu cette immense maison de poupées qu'elle avait tant rêvée. Elle n'avait jamais rien rêvé aussi fort que cette rencontre.
Kobayashi Koichi
Kobayashi Koichi
Profil : né le 12.12.1998 à tokyo, japonais, employé d'ishikawa corporation depuis l'année de ses 18 ans

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1st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi TIyCqup125/2001st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi 7Fssk4f  (125/200)
MessageMer 24 Fév - 13:31 (#)
En tant qu'agent de patrouille Ishikawa, Koichi devait la plupart du temps se montrer sûr de lui, confiant, même lorsqu'il ne l'était pas forcément. Cette habitude de se montrer plus fort qu'il ne l'était réellement ne suffisait pourtant pas à l'empêcher d'être plus qu'inquiet à l'idée de rencontrer la jeune femme que le robot avait désignée comme son âme soeur. S'il devait aujourd'hui rencontrer celle qui lui était destinée, il espérait vraiment que celle-ci n'aurait pas une trop mauvaise opinion de lui lorsqu'elle arriverait.

Malgré cette inquiétude, ce trac assez particulier qui lui nouait l'estomac alors qu'il réfléchissait à toutes les éventualités en s'en faisant toujours plus, Koichi s'était poliment redressé lorsque la jeune femme était entrée dans la pièce, un sourire s'étirant automatiquement sur son visage alors que son regard venait à la rencontre de celui de Hyeri. Elle était belle et, en plus de cela, à l'heure.

« Enchanté! Vous pouvez m'appeler Koichi ! Ne vous en faites pas, je crois que vous êtes parfaitement à l'heure, c'est moi qui étais à l'avance. »

Il savait qu'il aurait du mieux préparer son coup, mais il était tellement impatient qu'il n'avait pas forcément penser que cela le contraindrait à attendre là un moment. Heureusement que l'ambiance était parfaitement réalisée et qu'il n'avait pas l'impression d'attendre dans une pièce vide, ça aurait été tellement, tellement plus stressant.

« Vous trouvez aussi? » Cette femme ne semblait pas là à contre-coeur, ce qui le rassurait un peu. « Je me demandais vraiment quel genre d'endroit nous aurions. »

Il savait que les possibilités étaient nombreuses, ce qui n'était pas un secret, mais le choix d'un salon de thé lui semblait tout indiqué.

« Vous aimez les sucreries? »

Il ne savait quel âge elle avait, mais il était incroyablement rassuré de voir qu'elle ne paraissait pas beaucoup plus âgée que lui. Mais on ne demande pas l'âge d'une femme, il le savait, alors il allait s'abstenir pendant un moment. Pour l'instant, il essayait surtout d'établir le contact, il espérait vraiment que ça allait marcher, bien qu'il se persuade, au bout du compte, que la machine ne pouvait pas avoir tort.

Il s’était approché de la table où il avait déposé ses affaires pour tirer la chaise de la demoiselle et lui proposer de s’asseoir. Sans même la connaître, il la considérait déjà comme une personne dont il devait prendre soin. Elle était son âme sœur, c’était impossible autrement.
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MessageMar 1 Mar - 1:05 (#)
Koichi – puisqu'elle pouvait l'appeler ainsi – lui donna une si bonne première impression, que Hyeri en perdit son japonais, et sembla ne pas comprendre quand il lui adressa la parole. Droite sur ses jambes, elle le fixa, un sourire aux lèvres, tandis qu'il lui parlait. Elle se reprit, espérant de pas avoir eu l'air trop idiote. Quand les mots prononcés par le jeune homme prirent enfin un sens, elle laissa un petit rire lui échapper. Sans trop savoir pourquoi, le fait qu'il lui apprenne être arrivé en avance lui plaisait énormément. Hyeri fit de son mieux pour ne pas avoir l'air de trop le détailler. De toute manière, son regard doux la charmait déjà assez pour qu'elle ne s'attarde sur un quelconque autre détail.

« J'avais hâte de découvrir... » Tout ça. L'ambiance qu'on leur réserverait, le visage de celui destiné pour elle. Hyeri n'était en rien déçue, et dans sa poitrine son cœur battait à un rythme doux qui la faisait vibrer. Ce moment tant attendu, elle souhaitait le vivre entièrement. La jeune femme mentirait, si elle disait ne pas avoir eu peur, mais sa confiance dans le système d'Akai était récompensée, et elle ne voyait pas pourquoi elle changerait d'avis là-dessus. Elle s'était souvent imaginé ce moment, sans vraiment savoir à quoi s'attendre. D'homme idéal, elle n'en avait aucun, et s'était toujours dit que ce serait celui à qui elle serait liée par la machine.

La question de Koichi la fit sourire. « Eh bien, ne me proposez pas de partager un sachet de konpeito avec vous, je risque de ne rien vous laisser ! » Son ton enjoué la suivit jusqu'à la table, où elle fut agréablement surprise quand Koichi fit preuve de galanterie. D'un sourire et d'une inclinaison de la tête, Hyeri le remercia. Retirant sa veste, et l'accrochant avec son sac derrière elle, elle continua. « J'étais un peu ronde, enfant, alors ma mère trouvait n'importe quel prétexte pour me priver de dessert. » Loin de l'avoir traumatisée, Hyeri en riait. Ses avant-bras posés délicatement sur la table, elle fit mine de réfléchir. « Depuis que je suis arrivée au Japon, il y a quatre ans, je me suis rattrapée. C'est si dur de résister à des dango ! » Bien. Elle parlait déjà trop. Koichi lui avait posé une simple question, qui nécessitait une simple réponse, et la voilà déjà en train d'en dire un peu trop. Se reprenant, elle passa nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille. « Et vous, alors ? » Hyeri tenta au mieux de faire passer son comportement qu'elle jugea stupide, derrière un sourire qu'elle voulait assez mignon pour y parvenir.

La Coréenne avait l'habitude de prendre la parole pour défendre ses convictions, mais lorsqu'il s'agissait d'elle, ses phrases s'embrouillaient très rapidement. Pas qu'elle n'aimait pas parler d'elle, simplement, elle n'y voyait pas grand intérêt. Ses idéologies la passionnaient, et Hyeri avait le défaut de penser qu'elles intéressaient tout le monde. Au fond, elle se doutait bien que ce n'était pas le cas, mais elle avait l'intime conviction de pouvoir faire changer les mentalités, quitte à les modeler d'après la sienne. Elle ne voyait pas le mal à ça, et s'imaginait sincèrement qu'elle agissait ainsi pour le bien de tous.

Cependant, aujourd'hui, c'était différent. Si un seul rendez-vous ne suffisait pas à connaître complètement une personne, c'était assez pour la cerner, au moins un peu. Loin d'elle l'envie de se montrer différente qu'à l'habitude. Mais Hyeri devait être moins féministe, et surtout femme. Même si elle avait un peu de mal, pour Koichi, elle pouvait le faire.
Kobayashi Koichi
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1st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi TIyCqup125/2001st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi 7Fssk4f  (125/200)
MessageJeu 3 Mar - 1:52 (#)
Si on lui avait demandé comment s'étaient rencontrés ses parents, Koichi n'aurait pas pu l'expliquer. Cette notion de "trouver l'amour" avait perdu tout son sens à l'arrivée du robot, ou tout du moins était-ce le cas pour de nombreuses personnes qui, comme lui, croyaient dur comme faire à l'efficacité du programme de l'Akai Ito. Ce robot pouvait, grâce aux données de tout un chacun, découvrir l'âme soeur d'une autre personne. N'était-ce pas génial? Maintenant qu'il était en situation, ça lui paraissait presque effrayant. D'un autre côté, il était surexcité.

Hyeri était incroyablement belle. Il n’aurait pas pu exprimer ce qu’il pensait en la voyant, ni même dire si l’emballement de son cœur était dû à sa présence ou au simple fait de voir un rêve se réaliser, mais il n’aurait pu nier sa beauté. Dire qu’il avait pensé, l’espace d’un moment, qu’elle était peut-être laide. Il n’en pensait plus rien désormais, car il avait la preuve du contraire juste sous les yeux.

Et pour éviter que la charmante demoiselle se lasse, Koichi avait pris les devants, tant pour la conversation que pour les gestes, en lançant une question au hasard et s’approchant de la table. Sitôt avait-il évoqué les sucreries qu’il regrettait déjà d’avoir prononcé ces mots. Ce qu’il pouvait être con ! Parler de nourriture n’allait rien faire de plus que le faire passer pour un incroyable gourmand. Il se maudissait déjà, mais se contenta de sourire.

« Vraiment ? » Il ne put s’empêcher de rire un peu, imaginant les prétextes dont elle avait pu se servir, avant d’écouter ce qu’elle ajoutait. « Personnellement, j’évite les sucreries, mais de temps en temps, ça ne fait pas de mal. »

Le travail voulait qu’il soit toujours en forme, mais il ne pouvait nier la vérité : de temps à autres, il aimait manger un petit quelque chose en dehors du régime qu’il s’imposait. C’était toujours plus agréable, à partir du moment où il se permettait un petit plaisir de temps en temps. Et on parlait bien de nourriture.

« Vous vous faites à la vie ici ? »

Il n’était pas nécessaire de demander si elle vivait ailleurs auparavant, car cela semblait presque évident. Pourtant, Koichi était curieux. Il avait envie de lui poser mille questions, de lui demander d’où elle venait exactement, si elle se plaisait dans ce pays, mais il ne devait pas exagérer ; chaque chose en son temps.

« Vous voulez commander quelque chose ? »
InvitéInvité
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MessageLun 7 Mar - 3:05 (#)
« Vraiment ! » Hyeri rit de bon cœur, se rappelant avec nostalgie de cette époque. « Il suffisait d'un verre d'eau renversé par inadvertance. » Un léger sourire étira ses lèvres. Depuis, les réflexes de la petite Coréenne s'étaient largement améliorés. Et elle avait appris à ruser, à user de diverses astuces pour éviter les privations de desserts. Ce devait être pour ça qu'elle en riait. En rien elle n'en était restée traumatisée. Sa mère avait toujours été dévouée, exemplaire ; son père, assis sur son fauteuil, devant sa télévision, ou lisant son journal. Un couple qui, au fil des années, s'était éloigné, dans lequel toute communication futile était bannie. Un couple classique, comme on disait. Une preuve que l'amour mourait.

Si ses parents avaient gâché leur vie, en la passant aux côtés de la mauvaise personne, Hyeri se disait que ce ne serait pas son cas. L'amour de sa vie se nommait Koichi. Et il lui était évident qu'elle pourrait l'aimer. Qu'elle l'aimerait. Même s'il évitait les sucreries. Hyeri avait bien envie de lui demander qu'elle était son dessert préféré, mais ce serait par trop frôler un tabou. Le statut de piètre cuisinière qu'elle portait plus ou moins fièrement. La jeune femme se contenta donc d'acquiescer en souriant. De temps en temps, c'était déjà pas mal.

Parler de sa vie japonaise lui sembla moins délicat. « Un thé au jasmin serait parfait. » Se goinfrer de pâtisserie sous les yeux de Koichi n'était pas le but de ce rendez-vous. Se replaçant plus confortablement sur sa chaise, Hyeri joignit délicatement ses mains sur la table. « Ma vie ici me plaît beaucoup. J'ai toujours été fascinée par ce pays. » Une Sud-Coréenne adorant le Japon, surtout une activiste comme elle, ça pouvait dérouter. « J'aime beaucoup Tokyo ! C'est si différent de Busan... » Sa ville natale lui manquait, un peu. Son pays également. Cependant, Hyeri avait cette impression étrange que son existence n'avait commencé qu'une fois ses pieds foulant le sol nippon. « Je suis venue étudier les sciences politiques. » Un sourire éclaira son visage. Sa petite vie tokyoïte lui convenait. Et maintenant que ce rendez-vous avait lieu, elle n'en était que plus comblée.

« Et vous ? Que faites-vous dans la vie ? » Son sourire se fit plus doux. Hyeri mourait d'envie de tout savoir sur lui, même si elle savait qu'un seul rendez-vous ne lui suffirait pas. Même si elle faisait confiance dans le choix de la machine, la jeune femme souhaitait de tout cœur qu'une réelle alchimie naisse entre eux. Cependant, pourquoi douter ? Ils étaient faits l'un pour l'autre.
Kobayashi Koichi
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1st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi TIyCqup125/2001st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi 7Fssk4f  (125/200)
MessageJeu 10 Mar - 21:17 (#)
La confiance que Koichi avait en ce robot était infaillible, et maintenant qu'il rencontrait la personne qui était désignée comme son élue, il avait sentait ce sentiment grandir encore plus. Son coeur battait différemment, il avait l'impression que quelque chose était... particulier entre eux. On aurait évidemment pu lui dire que c'était le stress, ou tout simplement la conviction silencieuse d'être en face de son âme soeur, mais il n'aurait pas voulu accorder le moindre crédit à ce type de propos. Hyeri était la personne parfaite pour lui, celle pour qui son coeur avait commencé à battre, sans même qu'il ne la connaisse. Il aurait du l'expliquer à Rina, lorsqu'ils en avaient discuté la dernière fois, mais elle n'avait pas semblé vraiment réceptive à ce qu'il disait. Ce n'était pas grave.

« Un verre d'eau? répéta-t-il en un rire. C'est un peu exagéré quand même, non? »

Les souvenirs de sa propre enfance lui revinrent en mémoire. Il se revoyait enfant, lorsqu'il avait commis une bêtise et que ses parents le réprimandaient gentiment. Ils n'avaient jamais été vraiment sévères envers lui, heureusement. L'idée d'être grondée pour un verre d'eau était assez saugrenue à ses yeux.

En un hochement de tête, l'agent montra qu'il avait entendu les paroles de la demoiselle et leva les yeux vers l'homme qui se trouvait non loin, vêtu en serveur, afin de lui demander qu'on apporte du thé au jasmin, pour deux personnes, ainsi que quelques pâtisseries, locales ou non. Il avait compris que Hyeri les aimait, alors il voulait lui faire plaisir, bien qu'il n'en mangerait lui-même pas beaucoup.

Sitôt le serveur reparti, Koichi reposa les yeux sur son élue, un sourire naissant au coin de ses lèvres tandis qu'il détaillait discrètement son visage, de la couleur de ses yeux à celle de son teint. Elle avait quelque chose de fascinant, même lorsqu'elle parlait, mais peut-être n'était-ce qu'une création de son esprit convaincu qu'il faisait face à la femme de sa vie?

« Les sciences politiques? Il n'y a pas d'écoles qui les enseignents à Busan? » Il ne s'y connaissait pas du tout, mais peut-être allait-elle pouvoir l'éclairer? « Personnellement, je travaille pour Ishikawa. »

Il ponctua cette réponse d'un sourire, comme il était parfaitement satisfait de sa profession, bien qu'il ne sache pas si Hyeri était en accord avec leurs pratiques. Si elle assistait à ce rendez-vous de bon coeur, les chances étaient bonnes qu'elle soit favorable à l'entreprise... Non?
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MessageSam 2 Avr - 0:35 (#)
L'éducation de Hyeri était bizarre sur bien des points, mais elle préférait ne pas s'éterniser dessus. Du moins pour le moment. Il était certain que Koichi saurait tout d'elle, un jour ou l'autre. Ce n'était que la logique des choses. Elle ne voyait pas pourquoi elle devait lui cacher quoique ce soit. Peut-être omettrait-elle quelques détails, mais, un jour où l'autre, elle devrait bien les dévoiler. Si elle osait, Hyeri se laisserait aller à penser à sa propre famille, celle qu'elle fonderait, l'éducation qu'elle-même donnerait. Mais la jeune femme restait raisonnable. Et même en croyant si fort en Akai Ito, elle ne pouvait se projeter si loin dans l'avenir. Bien qu'elle aimait l'ordre dans sa vie, et que la moindre contrariété la mettait mal à l'aise et dans un stress impossible, Hyeri ne s'interdisait pas quelques surprises. Ce qu'elle prévoyait dans son plan ? Que Koichi en fasse parti, bien évidemment.

D'un sourire, elle remercia le jeune homme d'avoir passé commande. Ses lèvres retombèrent légèrement sous sa moue surprise, alors que ses sourcils se haussèrent un peu plus haut sur son front. « Oh mais si, bien sûr ! » Réalisant que son ton pouvait être mal interprété, Hyeri se reprit, un doux sourire timide sur ses lèvres roses. « On m'a proposé une bourse, pour venir étudier ici. La réputation y est meilleure, et étudier à l'étranger reste toujours un point positif, n'est-ce pas ? » Le ton enjoué étendit son sourire, et elle pencha légèrement la tête sur le côté. Ses études la passionnaient, mais elle se rendait soudain compte qu'une étudiante ne devait paraître un bon parti, pour un homme japonais. Surtout si cette étudiante était, de plus, Coréenne. La panique emballa son cœur. Mais elle préféra l'occulter.

A la réponse de Koichi, elle resta interdite, ne pouvant cependant cacher sa surprise. Jamais Hyeri n'avait laissé une telle expression s'afficher sur son visage. Généralement, elle arrivait à se contrôler, à garder un air neutre, poli, agréable. Ce n'est que lorsque le serveur arriva avec leur commande, que la jeune femme réalisa que sa bouche s'était légèrement entrouverte. La refermant aussitôt, elle pinça les lèvres, confuse. Ses doigts entourèrent sa tasse, mais elle se rendit compte qu'aucun thé ne pouvait les réchauffer, puisque de thé, il n'y en avait pas.

Si son cœur battait désormais plus rapidement, ce n'était plus la peur de ne pas plaire à Koichi. La raison en était Koichi lui-même. Ses yeux se posèrent une nouvelle fois sur lui, et Hyeri ne put s'empêcher de le détailler. L'avait-elle trouvé aussi beau, il y avait à peine un instant ? Avait-il eu cette aura depuis le début ? « Pour Ishikawa ? » Hyeri tendit le bras vers la théière. Elle ignorait si le fait que le serveur les laisse se servir eux-même ait pour but de les rapprocher, mais soit, la Coréenne versa doucement le thé dans la tasse de l'homme qui lui était destiné, avant de se servir elle-même. Reposant doucement la théière, elle tenta de calmer son cœur, souriant à Koichi. Hyeri brûlait de lui poser des dizaines de questions. « Et, en quoi consiste votre travail, exactement ? » Le ton était aussi curieux que malicieux. Portant lentement la tasse de thé à ses lèvres, Hyeri garda son regard rivé sur Koichi. Pourquoi avait-elle douté. Elle qui croyait si fort en Akai Ito, être couplée à un employé d'Ishikawa... Bien sûr, que c'était l'homme de sa vie !
Kobayashi Koichi
Kobayashi Koichi
Profil : né le 12.12.1998 à tokyo, japonais, employé d'ishikawa corporation depuis l'année de ses 18 ans

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1st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi TIyCqup125/2001st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi 7Fssk4f  (125/200)
MessageLun 4 Avr - 20:06 (#)
Les secondes passaient calmement dans cette salle. Koichi avait l’impression de vivre un rêve éveillé, tout simplement parce que cette femme n’était autre que celle que lui avait désignée le programme auquel il croyait tant. Akai Ito ne pouvait s’être trompé, cette étudiante était celle avec qui il allait filer un amour parfait, comme le voulait le principe du robot. À cette simple idée, son cœur s’emballait un peu, à un point qu’il s’en sentait ridicule, à croire qu’elle était capable de l’entendre. En plus, Hyeri était si belle qu’il ne pouvait tout simplement pas s’en empêcher. Il sourit un peu à son élue, s’intriguant de ce qu’elle venait de dire.

« C’est vrai ! Ça fait bon effet, en général. » Dit-il avec un certain amusement, devant cette constatation on ne peut plus véridique. Il espérait qu’elle ne comptait pas rentrer par la suite. « Vous avez appris le japonais par vous-même ? »

C’était une question comme une autre, pas vrai ? Koichi avait envie d’en savoir toujours plus au sujet de Hyeri. Il la découvrait, apprenait à la connaître grâce aux quelques questions qu’il posait, il avait envie que cela marche pour eux, qu’ils ne fassent pas partie des quelques pourcents de personnes qui n’éprouvaient pas de véritables sentiments à l’égard de la personne que leur désignait le robot. Cela l’inquiétait un peu, et il ne put s’empêcher d’y repenser quand il vit l’expression de son interlocutrice, après qu’il avait répondu à sa question.

Il hocha un peu la tête, approchant un peu sa tasse d’elle pour qu’elle puisse le servir, et quand Hyeri reprit la parole, Koichi lui adressa un sourire.

«Je suis agent de patrouille. » C’était peut-être peu clair ? « Je dois m’assurer du bon fonctionnement du programme sur le terrain. Vous savez, les hommes en uniformes noir et rouge. »

Évidemment, il ne pouvait pas parler de tout ce qu’il faisait, même s’il n’avait jamais compris pourquoi. Remerciant Hyeri, il prit la tasse qu’elle venait de sourire en souriant et la porta à ses lèvres. Il n’aurait pas pensé que ce rendez-vous se passerait aussi bien, vraiment.

«Vous pensez rentrer en Corée, une fois vos études terminées ? »

Il ne savait pas exactement quels étaient ses projets, mais était-ce surprenant alors qu’ils venaient de se rencontrer ? Koichi était un peu trop heureux de cette situation, il y croyait à peine.
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MessageLun 11 Avr - 22:02 (#)
Hyeri ne savait ce qui la mettait réellement à l'aise, la parfaite ambiance aménagée spécialement pour eux, la gentillesse et l'intérêt que lui portait Koichi, ou la profonde conviction qu'elle se retrouvait devant l'amour de sa vie. Devant son destin, son avenir. Son cœur battait plus fort, tandis que son esprit s'emballait. Ce rendez-vous qu'elle avait tant attendu ne s'était jamais aussi bien déroulé, dans ses rêves. Et la jeune Coréenne souhaitait vraiment que chaque couple formé par Akai Ito ressente la même chose. Même l'attente d'enfin trouver une correspondance n'avait fait flancher ses convictions, sur cette invention extraordinaire qui venait du pays qu'elle affectionnait tant, depuis si longtemps.

« J'ai eu droit à des cours de langue privés. » Hyeri lui sourit. « Mais on ne cesse jamais d'apprendre une langue étrangère ! » Tout comme on ne perdait jamais totalement son accent. La Coréenne faisait tout pour effacer le sien, mais certaines intonations, certains mots, certaines tournures de phrases, la trahissaient, parfois. « Est-ce que vous parlez une autre langue, Koichi ? » Aurait-il seulement envie d'apprendre le coréen, si elle lui proposait ?

Le regard fasciné que posa Hyeri sur l'homme en face d'elle prouvait son admiration pour le travail de cette entreprise. Koichi lui paraissait si parfait. Pour elle. Pour le monde. Il semblait doux, il semblait fort. Il était beau, il était gentil. Sa voix charmait la jeune femme, persuadée que c'était là sa nouvelle mélodie préférée. Elle pourrait l'écouter pendant des heures, la voilà hypnotisée. Un fin sourire éclaira ses traits, tandis qu'elle hocha doucement la tête. Elle voyait. C'était parfait, oui. « C'est merveilleux... » Hyeri ne savait pas trop pourquoi, en réalité. Mais elle trouvait ça fascinant, aurait aimé qu'il lui en parle encore. Cependant, la crainte de passer pour une fanatique contint ses questions. « Vous aimez votre travail ? » Ou presque. Saisissait-elle seulement la portée de celle-ci, dans un tel lieu ?

Portant la tasse à ses lèvres, Hyeri tenta de calmer son agitation. Etait-ce ça, tomber amoureuse ? « Je le devrais, sauf si mes résultats me permettent de trouver un poste ici. » Du Japon, en tout cas, elle en était tombée amoureuse. « La Corée me manque, oui, mais je me sens si bien dans cette ville ! » Mais l'accueil des étrangers, bien que plus ouvert qu'il y avait quelques années, demeurait un gros problème, dans ce pays. Le visa étudiant de la jeune femme expirerait peu de temps après sa remise de diplôme. Beaucoup avait crû que son inscription dans la machine était due à une volonté de se voir mariée à un Japonais, afin d'être assurée de rester ici. Et pendant longtemps, Hyeri avait crû que c'était ses origines qui ralentissaient le processus de couplage. Testait-on sa volonté ? Mais tout allait bien, puisque Akai Ito lui avait trouvé une correspondance. Une parfaite, même. Mais, aurait-il pu seulement en être autrement ?
Kobayashi Koichi
Kobayashi Koichi
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1st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi TIyCqup125/2001st • MOON Hyeri & KOBAYASHI Koichi 7Fssk4f  (125/200)
MessageLun 18 Avr - 20:50 (#)
Un sourire étira les lèvres de Koichi quand il entendit la réponse de Hyeri. Elle avait raison, une fois de plus : on apprenait toujours dans ce domaine, mais également dans la vie, en général. Cela, c’était une chose qu’il avait comprise au fil des années, lorsque les personnes à qui il tenait avaient disparu, que sa relation avec Rina s’était peu à peu dégradée, tout comme l’amour qu’il éprouvait à son égard ; il ne fallait rien prendre pour acquis. Un meilleur ami pouvait devenir un parfait étranger, comme une douce brise devenait un orage en l’espace de quelques minutes. Un constat qui lui évoquait un prénom, évidemment, mais sur lequel il n’avait pas envie de s’attarder maintenant.

« Je ne parle que le japonais et l’anglais pour l’instant, mais ça ne fait pas de mal d’en ajouter une ou l’autre. » affirma-t-il calmement, souriant un peu. « J’ai eu des cours à mon entrée dans l’entreprise, comme les clients sont internationaux. »

Certains avaient eu vent des progrès du robot à l’autre bout du monde et avaient décidé de venir vivre sur place. Une chose était sûre, Ishikawa avait changé bien des choses dans leur pays, et la modification n’était certainement pas terminée, mais Koichi avait toujours été fasciné de voir ces personnes débarquer, demandant à être couplées sans être capable de parler la langue locale. En vérité, cela l’amusait énormément.

Plus que de l’amusement, Koichi éprouvait une incroyable fierté lorsqu’il croisait ces visages aux yeux plus grands que les siens. Ces gens avaient pris la décision de rejoindre un programme qui ne leur ferait que du bien. De son côté, il n’avait jamais eu le choix, comme il avait été inscrit parmi les premiers, alors qu’il n’avait même pas encore dix-sept ans. Il sourit un peu plus à la question que lui posa Hyeri, lorsqu’il évoqua son travail.

« Énormément. » affirma-t-il en souriant et hochant la tête, avec une conviction qui ne trompait pas. « Ce robot est extrêmement important pour moi, j’ai eu l’occasion de suivre le programme depuis le début, grâce à mon père, alors c’était un peu ma vocation. »

Son sourire s’élargit un peu à la conclusion. Il savait que certains collègues n’étaient pas particulièrement heureux lorsqu’il s’agissait d’accepter les ordres de la patrouille, mais ceux-là étaient généralement renvoyés peu de temps après leur admission. Ils finissaient bien souvent parmi ceux qui se dressaient contre les Akai Hito, lors de soirées ou d’autres événements qui faisaient la promotion du robot en vantant son efficacité. Koichi le déplorait.

Prenant une autre gorgée de thé, l’agent garda le regard posé sur Hyeri alors qu’elle répondait à sa question. Elle le devrait ? Il craignait désormais qu’elle reparte à la fin de ses études. S’ils étaient élus, s’ils devaient finir leur vie ensemble, ils ne pouvaient être séparés.

« J’espère sincèrement que cela arrivera. » reprit-il calmement. « Tokyo regorge d’opportunités pour les personnes qui souhaitent y travailler. Ishikawa lui-même recrute régulièrement, et ce dans tous les domaines. »

Pour une firme robotique, ce n’était rien d’étonnant, mais il ne pouvait mentir et dire que le groupe n’avait pas d’ambition. Au contraire, on comprenait facilement que l’entreprise souhaitait s’élargir encore et, pour ce qui était de l’Akai Ito, lui permettre d’avoir la base de données la plus complète qui soit.

« Vous avez des passions ? Je veux dire, en dehors de tout ça. »
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