B. Annexe II : Les puces

La puce HeartChip
Introduite en 2020 par la société Ishikawa Corporation, la HeartChip est un petit système informatique conçu pour capter les données sensorielles et émotionnelles de la personne qui le porte grâce à de nombreux récepteurs permettant de calculer l'influx nerveux. Elle est par défaut implantée dans la nuque des citoyens et des inscrits, mais certaines raisons médicales (comme les problèmes nerveux ou des osseux au niveau des cervicales) poussent parfois à l'injecter ailleurs, comme au bas du dos. L'injection est indolore et on ne ressent normalement pas la présence de la puce une fois celle-ci injectée. Le matériel utilisé est conçu pour éviter les rejets, et est également hypo-allergénique. La HeartChip est traçable.

Pannes
Lors de certaines pannes occasionnelles, la puce peut transmettre de mauvaises informations à la base de donnée centrale d'Ishikawa Corporation et demandera une réparation ou reconfiguration. D'autres pannes plus rares peuvent causer de petites décharges électriques. Certaines personnes ont développé un hématome autour de l'endroit de l'injection, quelques jours après celle-ci, mais il s'est résorbé assez rapidement. Aucun cas de piratage de puce n'a été découvert à cette heure, aucun virus n'a été découvert non plus.

Les "Romeo & Juliet"
Tout le monde est dans l'obligation de porter une puce HeartChip. En raison du taux de natalité dramatiquement bas et de la performance du robot Akai Ito, le gouvernement a rendu obligatoire le port d'une puce à but premièrement statistique. Si elle a été mise au point par Ishikawa Corporation, le système a été étendu au niveau national. Celle-ci est implantée aux enfant dès l'âge de 12 mois, et est contrôlée régulièrement, au cours des différentes visites médicales et des autres rendez-vous touchant à la santé. L'extraction d'une puce est de ce fait illégale.

L'extraction des puces
Procédé non réglementaire, mais qui arrive malgré tout. Certaines personnes tiennent de petits locaux, généralement dans l'arrière-boutique d'un magasin ou d'une boîte de nuit, où ils s'essaient à l'extraction du matériel informatique d'Ishikawa. Malheureusement, ces essais sont généralement infructueux, douloureux, et peuvent endommager les nerfs de façon irréversible. Pour l'instant, personne n'a réussi à en enlever une avec succès et tout individu pris sur le fait risque une peine.