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Hashimoto Yuto"Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise"Infos GénéralesNom: Hashimoto Prénom: Yuto Âge: 24 ans Date de naissance: 27 mars 2014 Lieu de naissance: Tokyo, Japon Nationalité: Japonais Métier: Héritier, chef d'entreprise Situation financière: richissime Statut marital: en couple Orientation sexuelle: hétérosexuel Groupe: Inscrits HistoireLes choses allaient mal. Vraiment mal. Son père venait de lui expliquer pendant une dizaine de minutes. Ils allaient peut-être faire faillite dans l'année, si les choses continuaient comme ça. À la seule entente de ces mots, un sourire satisfait avait éclairé le visage de Yuto. Il n'y avait que peu de chance qu'ils se redressent, disait son père, et cela l'amusait malgré lui. Car les résultats qu'ils avaient sous les yeux n'étaient pas ceux de leur entreprise et ne concernaient en rien leurs affaires. C'était les chiffres d'un concurrent, dont l'entreprise autrefois florissante s'effondrait doucement, pour le plus grand bonheur de Seito Hashimoto. Et le sourire que l'on pouvait voir sur le visage de Yuto n'était pas entièrement sien, mais contenait un peu de la satisfaction de son propre père qui, à chaque fois qu'il recevait des informations de la part de ses contacts, des taupes qui obtenaient ces données en dépit de l'infraction que cela constituait, lui expliquait à quel point il était facile de faire couler une entreprise rivale. C'était une question d'excellence, et celle-ci était leur maître mot. Si quelqu'un devait dominer le marché et faire les meilleurs bénéfices, c'était leur entreprise. Cela ne changerait jamais, Yuto le savait. Il avait accepté de reprendre l'entreprise familiale depuis longtemps, quand son père ne serait plus capable d'occuper le siège du grand bureau et de donner des ordres. Il serait le prochain à assurer le bon fonctionnement de l'entreprise.
Tout ce qu'il fallait, c'est que cet homme qui lui servait de père se décide à crever. Ce n'était pas bien difficile, il n'aurait pas fallu beaucoup d'efforts, mais le cafard semblait s'accrocher à ce qu'il avait construit. Il était encore en forme, peut-être même trop. Si l'on avait pu accéder à ses pensées les plus secrètes, on aurait certainement reproché à Yuto d'avoir des idées aussi horribles à l'égard de son propre géniteur. Mais qu'était-il de plus que cela, à partir du moment où il n'était même pas capable de comprendre son propre fils? Que son affaire passait avant tout le reste, même avant sa famille? Il avait, au fil des années, développé une profonde rancoeur à l'égard du chef de famille. Petit à petit, cette rancoeur était devenue une haine, et il avait commencé à songer que, plus tôt cet homme quitterait ce monde pour rejoindre l'autre, plus tôt il serait libéré de toute la pression qui l'accablait. Il fallait simplement prendre son mal en patience, en attendant; gérer les choses comme Seito l'entendait, employer les mêmes procédés honteux. Yuto savait parfaitement s'y prendre : il portait ce masque depuis si longtemps.
Quand Yuto avait vu le jour, le 27 mars 1994, il était entouré de ses parents, tous deux heureux d'avoir enfin un enfant. Elle était heureuse d'avoir un fils, simplement pour le bonheur d'avoir enfin un enfant à qui elle apprendrait des choses, à qui elle donnerait l'amour dont elle débordait. Lui, était avant tout heureux d'avoir un héritier. Un enfant qui perpétuerait son nom et permettrait à son entreprise de rester sur pieds lorsqu'il ne serait plus là.
C'est dans ce cocon particulier qu'avait commencé à vivre Yuto qui, comme tous les enfants de son âge, n'accordait pas la moindre importance à la notion d'argent, de profit ou de croissance. Il était simplement intéressé par la présence de sa mère à ses côtés, par l'envie qu'il avait de jouer avec ses cheveux. Il apprit d'ailleurs rapidement que celle qu'il avait prise pour sa mère ne l'était pas : il s'agissait d'une nourrice. Une nourrice payée par son père qui n'avait pas souhaité que sa femme se charge d'un enfant alors qu'il avait besoin d'elle pour aller à l'une ou l'autre des soirées mondaines auxquelles il assistait. Cela ne changeait rien pour Yuto. Il aimait sa nourrice, elle était toujours là pour lui. C'était tout ce dont il avait besoin à son âge.
Au début indifférent à l'absence de ses parents dans sa vie, plus habitué à la présence de celle qui le considérait comme son propre enfant à force de s'être occupée de lui, Yuto finit malgré tout par avoir besoin d'eux. Sa mère n'était pas la femme qui l'accompagnait à l'école. Il ne parlait presque pas avec elle, et les rares échanges qu'il avait avec son père servaient à lui raconter que, plus tard, il aurait également la chance de gérer ces affaires. Il n'avait pas envie, à sept ans, de gérer des affaires. Tout ce qui l'intéressait, c'était savoir ce qu'il allait manger le soir venu, jouer avec le chien, même si c'était mal parce qu'il se retrouvait rempli de poils d'animal par la suite et qu'il fallait être présentable en toutes circonstances. Le chien s'appelait Gou. Il était toujours content quand il pouvait accompagner sa nourrice pour le promener un peu, même si on la prenait pour sa maman et qu'il ne l'était pas ; même si elle le grondait souvent, lorsqu'il était un peu trop aventureux et s'éloignait d'elle pour découvrir le monde.
Il n'avait compris pourquoi elle le grondait que le soir où, quelques jours après leur dernière sortie, Nanami n'était pas venue manger avec eux. Son père lui avait expliqué qu'elle était irresponsable et avait failli le perdre lors de l'une de leurs escapades. Sa mère avait réclamé le droit de s'occuper de leur fils par elle-même, et son père avait accepté à contre coeur que Mana reste à la maison pour gérer l'éducation de leur fils qui se faisait plus difficile à mesure que les années passaient. En même temps que Nanami, Gou était parti. Yuto était désormais tout seul dans la grande maison, avec l'autre domestique qui ne parlait pas beaucoup, mais s'occupait de tout le rangement. Et il s'ennuyait profondément. Heureusement, parfois, sa mère venait lui raconter une histoire ou lui donnait quelque chose à faire. En plus, maintenant, elle pouvait le conduire à l'école, comme tous les autres enfants. C'était vraiment chouette d'avoir maman à la maison.
Lorsqu'était arrivé le jour d'entrer au collège, Yuto était on ne peut plus heureux. Il avait commencé à apprendre des choses plus intéressantes que ce qu'il avait vu jusque-là, mais il devenait également plus difficile pour lui d'écouter en classe, parce que les blagues des autres enfants étaient drôles. Malgré tout, il faisait attention à ne pas froisser ses parents. Il entendait parfois son père dire qu'il lui ressemblait, qu'il avait l'étoffe d'un dirigeant. Il ne savait pas ce que ça voulait dire, mais ce n'était pas grave. Tout ce qu'il comprenait vraiment, c'est que Seito voulait qu'il ait de bonnes notes et qu'il montre aux autres qu'il était le meilleur.
Rapidement, il avait pris l'habitude de travailler, d'arrêter d'écouter les bavardages des autres étudiants. Lui, il devait être parfait. Alors il enchaînait les bonnes notes, postulait pour être délégué de classe, pour être premier en toutes circonstances, parce qu'il fallait être le leader, s’affirmer en tant que tel. Les gens respectaient les personnes puissantes, et il serait de celles-là.
Mais alors qu'il pensait pouvoir exercer sa supériorité sur les autres sans aucun problème, une certaine résistance s’était opposée à lui. Une fille de sa classe qui, à chaque fois, le surclassait, l'égalait, ou le suivait de peu. Elle était dangereuse. Pour éviter de voir sa suprématie ainsi bafouée, d'être dénigré par les autres étudiants pour avoir été moins bon qu'une femme - car il était persuadé, au fond de lui, que c'était ce qui allait arriver- il s'était appliqué encore plus dans ses études, porté volontaire pour d'autres activités, participait à autant de choses qu'il pouvait se le permettre, sous le regard de son père qui se satisfaisait de voir Yuto s'acharner à ce point pour être le meilleur.
Petit à petit, les jours étaient passés et la compétition était devenue naturelle pour lui. Il devait obtenir de meilleures notes que cette fille, il devait obtenir la place qu’elle convoitait, être celui qui se verrait confier les tâches les plus importantes. Parce qu’il était Hashimoto Yuto, qu’il travaillait d’arrache-pied pour obtenir ces privilèges, ces devoirs, et qu’il devait montrer à son père, à ses parents, au monde entier, qu’il était quelqu’un de très bien. Mieux que les autres.
Quelques temps plus tard, cependant, étaient arrivés les premiers émois. Il s’était épris de sa rivale. Comment pouvait-on s’enticher d’une personne contre qui on se battait avec tant de hargne ? Il n’en savait rien, mais c’était arrivé. Ses sentiments s’étaient développés plus rapidement qu’il ne l’avait cru, et au lieu de chercher à impressionner les autres, il cherchait avant tout à l’épater, elle. Et il lui avait finalement avoué, parce qu’un tel secret ne pouvait pas être caché trop longtemps.
Ce qu’il ne savait pas, par contre, c’est que cette fille qu’il aimait tant était également l’enfant d’un homme au moins aussi puissant que son père. Pire encore, elle était celle du patron de l’entreprise rivale, dont son père ne cessait de dire du mal, tant qu’il crevait de jalousie à l’idée de se faire dépasser sur le marché, à l’idée d’être au coude-à-coude avec des personnes qui, selon lui, n’auraient même pas mérité de porter le nom d’entreprise. Inutile de dire qu’il désapprouvait profondément leur relation et, sitôt avait-il constaté son existence, il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour que son fils soit incapable de la fréquenter plus longtemps.
C’est ainsi que Yuto avait, pour la première fois, mis les pieds dans l’entreprise de son père. Il avait visité les bureaux, les sites de production, portant à l’esprit la nécessité de voir les affaires continuer, en écoutant les louanges de son père avec une grande attention. Parfois, le nom du rival venait s’intégrer au discours, un discours qui, sans qu’il ne le réalise vraiment au début, l’avait vraiment intéressé. Il aimait apprendre comment fonctionnait une entreprise, comment les choses s'arrangeaient. Mais plus que vouloir écraser le rival, Yuto avait commencé à souhaiter dépasser son propre père. Il avait rapidement compris qu'une fois qu'il aurait pris le pouvoir sur l'entreprise de Seito, il pourrait prendre les décisions de lui-même, sans jamais lui demander son avis. Il serait parfaitement libre de ses choix.
Pendant des années, il avait rendu visite à son père lors de ses journées à l'entreprise, s'intéressant à ce qu'il faisait, à ce qu'il lui racontait. Le temps qu'il passait chez lui, en compagnie de sa propre mère, s'était fait de plus en plus réduit. Le travail scolaire lui prenait énormément de temps, lui aussi, et Yuto avait parfois du mal à se sortir la tête de tout ça. Il avait recommencé à chercher à réussir à tout prix.
Puis, un beau jour, son père lui avait annoncé avec une joie à peine dissimulée que, par un procédé qu'il ne comptait pas lui révéler, il avait réussi à dépasser les rivaux. Seito exultait. Sans comprendre pour quelle raison, Yuto était heureux également. L'entreprise familiale était un succès! Ce n'est qu'un peu plus tard qu'il avait réalisé ce que cela impliquait. En se hissant au sommet, son père avait piétiné l'entreprise de celle qu'il aimait. Il était le responsable de sa chute. Il était devenu l'ennemi.
L’impression de céder tout ce qu’il avait à l’entreprise s’était faite plus forte à partir de ce moment. Pourtant, il n’avait pas réussi à arrêter. Il ne cherchait plus à s’accorder avec ses camarades, encore moins avec celle qui, il en était certain, devait lui en vouloir pour ce qui était arrivé. Cela ne changeait plus rien. Il avait continué à assister son père dans ses affaires, mais chaque décision qu’ils prenaient, chaque conversation qu’ils avaient semblait être plus destructrice que la précédente.
Mais rien n’avait été plus difficile qu’apprendre que sa mère, qui restait encore à la maison pour s’en occuper et ne jouait plus, désormais, que le rôle de femme, était tombée malade. Yuto ne pouvait passer plus de temps avec elle. Il devait étudier énormément, ce qui n’était pas forcément évident depuis qu’il avait fait son entrée au lycée de la RPS, et aider son père qui travaillait sur de gros projets, depuis quelques temps. Quand il avait appris qu’elle devait se faire opérer, il avait accepté, considérant que les médecins de l’établissement où ils l’envoyaient étaient compétents. Malheureusement, ils étaient lourdement trompés, et ce qui devait être une opération relativement simple lui avait été fatal.
Perdre sa mère avait été terriblement difficile pour Yuto. Voir une domestique réaliser les tâches qu'il l'avait si souvent vu répéter était horrible, et s’il n'avait pas été entièrement été élevé par sa génitrice, il éprouvait de grandes difficultés à passer au-dessus des événements.
Son père était le responsable du malheur qui touchait sa famille, pour ne pas avoir été plus présent pour elle. Yuto lui-même se prenait comme fautif, estimant qu'il avait accordé trop de temps à ses études et à l'entreprise. Pour elle, il avait tout cédé : ses amours, sa famille. Que lui restait-il? Il ne savait même pas s'il avait encore des amis, compte tenu de son application à tous les surclasser. Il était, malgré lui, devenu aussi exécrable que son père.
Dans l'attente du procès du médecin qui avait osé mettre fin aux jours de sa mère, Yuto avait repris le cours de ses études. Il s'était appliqué, toujours plus, à comprendre les techniques qu'employait son père. Et c'est ainsi qu'il avait découvert que cet homme, qui pourtant laissait croire qu'il était irréprochable, n'était pas aussi blanc qu'il essayait de le faire penser.
Il avait volé des informations aux concurrents. Il avait détruit leur entreprise en se servant de ces données contre eux, s'était allègrement permis de lancer des projets avant eux. Comment cela était-il possible? En gardant tout cela secret. Yuto jouait dans les règles de l'art depuis le début, mais il était le fils d'un tricheur, d'un menteur, d'un voleur. Lorsqu'il serait chef de l'entreprise, il allait devoir redresser cet aspect de leurs affaires. Son père ne méritait pas d'être patron, pas avec de telles pratiques.
Quand le procès avait pris fin, quelques années plus tard, après de nombreuses procédures, le mouvement d'énormes sommes d'argent, des réclamations toujours plus nombreuses de la part de son père et du médecin lui-même; après avoir du écouter la plaidoirie inutile des avocats qui défendaient une partie et l'autre; Yuto avait écouté, poings serrés, le jugement rendu pour l'homme qui avait tué sa mère. Non coupable. Le jeune homme, indigné, avait regardé l'innocent quitter la pièce. Était-ce comme ça que les choses se passaient, dans la société actuelle?
Suite à cet événement, Yuto avait énormément réfléchi. Pourquoi cet homme avait-il été acquitté? Pourquoi des individus comme son père pouvaient-ils s'en sortir sans aucun problème, alors qu'ils usaient de techniques incorrectes? C'était un peu comme un mauvais élève qui trichait sans cesse, mais réussissait toujours. C'était ridicule.
Pourtant, lorsqu'était arrivé le moment de prendre une décision quant à son orientation future, Yuto n'avait pas mis si longtemps à faire son choix. Il y avait énormément de domaines disponibles, mais rares étaient ceux qui avaient alors attiré son attention. L'économie aurait pu être intéressante, mais son père pouvait aisément lui inculquer les choses qu'il devait savoir. Non, plutôt que choisir cette voie, il avait choisi celle du droit.
La raison était bien simple. Depuis longtemps, il réfléchissait aux raisons pour lesquelles ces tricheurs s'en sortaient toujours, et il avait fini par comprendre. C’est parce qu'ils ne se faisaient pas prendre. Et s'ils y arrivaient, c'était avant tout parce qu'ils connaissaient les règles. Les contournements de taxes, la délocalisation. Il était tellement simple de parvenir à ses fins, à partir du moment où il détenait toutes les ficelles et pouvait articuler les choses selon son désir. Si son père ne lui remettait pas l'entreprise à cause de son âge, il deviendrait meilleur marionnettiste que lui. Meilleur que les avocats de ce médecin.
C'est ainsi qu'il avait commencé à étudier le droit à l'université. Il avait depuis toujours pris l'habitude de travailler, mais les choses étaient moins évidentes qu'il y paraissait, maintenant qu'il était à l'université. Les classes variaient sans cesse, les professeurs avaient des attentes différentes. La quantité de travail, elle aussi, était devenue plus conséquente.
S'il avait été habitué à tout ça, Yuto avait quand même eu beaucoup de mal à supporter la pression supplémentaire. Il avait failli abandonner. Toujours se montrer irréprochable aux yeux de son père n'était pas forcément facile, se comporter comme un chef d'entreprise en devenir s'avérait compliqué et fatigant, car il savait que n'importe lequel de ses gestes pouvait être détourné, interprété ou critiqué.
Le seul moyen de s'en sortir était d'afficher un masque en permanence. Il était l'homme sûr de lui, sérieux, qui faisait tout ce qui était parfaitement admissible lorsqu'il se trouvait en compagnie de ses semblables. Mais ce n'était qu'un masque, un masque qu'il se permettait d'ôter parfois, lorsqu'il était en présence de personnes qui se moquaient tout simplement de sa réputation, de qui il était. Ce n'était pas important, à ses yeux, s'il se permettait de boire autre chose que le champagne hors de prix qu'ils servaient aux repas ridicules auxquels il devait assister avec son père. Ce n'était pas grave si, plus que les jeunes femmes que lui présentait son géniteur, il s'intéressait à celle qu'il avait vu l'autre soir, en sortant dans un bar sans enseigne. Sans cela, il aurait certainement perdu pied depuis longtemps, mais il l'avait réalisé à temps.
Ces petites évasions de l'existence stricte et rangée qu'il menait en apparence lui permettaient de continuer à vivre. Cela l'empêchait de devenir le monstre qu'était son père, de péter un câble à cause de la matière qu'il étudiait et qui lui donnait parfois l'impression que chaque chose qui se passait était une erreur. Évidemment, garder son masque et sa réputation immaculée était difficile, et il n'aurait pas été étonnant que l'une ou l'autre personne ait compris depuis longtemps la petite comédie qu'il jouait. Il n’était pas rare non plus qu’il agisse comme si de rien n’était en rencontrant quelqu’un qu’il avait vu en soirée, niant presque son existence. Mais au bout du compte, ils étaient tous pareils. Ce n'était pas le meilleur joueur qui gagnait à la fin, c'était le meilleur tricheur.
Un beau jour, alors qu'il arrivait au terme de ses années d'études, son père lui annonça une nouvelle qu'il n'était pas prêt à accueillir : il était inscrit dans le robot. Un robot dont les capacités étaient ventées dans le Japon entier, mais dont il n'aimait pas le nom. Il avait, en effet, mieux à faire que laisser sa vie sentimentale entre les mains de quelques câbles de fibre de verre. Il était amoureux, véritablement, d'une femme qu'il avait rencontrée, par hasard, aimait-il penser. Elle s'appelait Rina. Une femme que son père n'aurait jamais acceptée, parce qu'elle était de basse naissance, qu'elle appartenait à leur passé. Dans un élan de colère, Yuto mit un point final à la vie de son père, se condamnant à vivre dans le secret pour le restant de ses jours, à moins de souhaiter visiter les prisons nipponnes. Cela ne faisait évidemment pas partie de ses plans.
L'autre problème, plus délicat encore, était celui de son inscription. Il aurait pu sans aucune difficulté payer les frais de désinscription, mais cela ne risquait-il pas de mettre la puce à l'oreille de mauvaises personnes? Ishikawa était peut-être une machine, mais les gens qui travaillaient pour lui ne l'étaient pas forcément, et l'entreprise devait désormais travailler avec eux...
CaractèreYuto est un jeune homme fier et satisfait de l'opulence dans laquelle il a toujours vécu. Il aime saisir les occasions qui s'offrent à lui, notamment lorsqu'il s'agit de se faire passer pour une personne "commune", qui n'aurait pas autant d'argent que lui. Pour cette raison, il n'est pas rare de le trouver dans un club ou l'autre, même s'il sait qu'il ne devrait pas. Derrière les apparences, Yuto est beaucoup plus sensible qu'il y paraît, il souffre encore de la perte de sa mère et énormément de la mort de son père, dont il est pourtant la cause. Le projet Akai Ito, votre avis?Au début, Akai Ito n'était qu'une expérience aux yeux de son père. Une expérience à laquelle il ne souhaitait pas apporter d'intérêt, parce qu'ils ne souhaitaient pas travailler main dans la main avec cette entreprise qui voyait trop gros, qui visait trop loin. Du moins, c'était ainsi que s'exprimait la jalousie de Hashimoto Seito. Yuto trouve ce robot absurde, tout comme la façon dont il fonctionne, mais il est inscrit malgré lui. Son père, dans un élan de génie, a pris cela pour un geste commercial envers l'entreprise avec laquelle il avait, en fin de compte, souhaité s'affilier. Une décision qui lui aura coûté la vie.
Behind the screenPseudo: Me'ow Âge: 23 ans (ewhijepeuxencore) Présence: tout le temps Avatar: Oh Sehun (exo) Un petit mot?: Qu'est-ce qui est jaune et qui attend? |
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